Surcharge de travail

Voici un exercice d'écriture (la production d'un "billet") rendu ce matin à un des enseignants du Master. Exigé à 20 heures pour le lendemain matin, ce travail m'a mise en colère. La preuve...

"Enervement. Tel est le sentiment éprouvé par les étudiants journalistes en cette fin de mercredi 29 octobre. Depuis sept semaines, les travaux à fournir s’enchaînent à un rythme effrayant. Contrôles continus, journal collectif, exposés, exercices d’écriture, lectures, sans oublier les écrits à rendre à la fin du semestre quelques jours à peine avant les examens : chaque enseignant distribue ses consignes en se croyant seul au monde, selon les dires même d’Uli Windisch, directeur du Master Communication et Médias. Mais où trouver le temps de tout faire avec des journées à 12 heures de cours ? Certains étudiants de plus combinent université et monde professionnel ; il ne leur reste plus alors qu’à bosser pendant les week-end et à mettre leur vie sociale au placard. Alors imaginez la tension en apprenant à 20 heures que vous avez jusqu’au lendemain 8 heures pour produire un « billet » . Exercice totalement nouveau et difficile, habituellement réservé aux journalistes expérimentés, vous vous y attelez fatigués entre votre repas du soir et le dodo tant attendu. Alors le voilà, mon billet. Il vaut ce qu’il vaut dans des circonstances pareilles."

Réactions et critiques du professeur dans 15 jours. J'attends les vôtres en attendant...

Actu théâtrale :

"Comment vivre avec une belle-mère qui vous déteste ?
Comment convaincre son fiancé que votre mère l'adore alors qu'il commence à se douter de la vérité ?
Quand on a des parents riches, comment s'assurer que l'amour de notre vie nous aime pour nous et non pour l'argent de nos géniteurs ?
Comment gérer une mère qui déteste votre futur mari ?
Comment convaincre sa femme que notre futur gendre n'est pas un monstre ?
Que répondre à son futur beau-père quand celui-ci prétend que pour les liaisons sérieuses il faut draguer dans un orphelinat ?"

Autant de questions auxquelles Labrakass Cie tente de répondre au travers de la comédie Belles-mères de Bernard Fripiat (auteur contemporain peu connu). Avec son 7e spectacle, cette troupe de théâtre amateur sévissant sur le canton de Genève vous fait rire aux larmes. J'ai passé une soirée riche en émotions à assister à la première dans un cadre chaleureux et ai pu également entrevoir des facettes inconnues de deux de mes collègues, deux des huit acteurs.

Texte drôle, jeu théâtral excellent, décors bien réalisés (appartement 70's) : autant d'éléments qui me font vous recommander vivement d'aller faire un tour du côté de la petite salle du Theatricul et ce jusqu'au 8 novembre. Pour plus d'infos sur la compagnie Labrakass, sur son actuel spectacle, sur le lieu et les horaires des représentations (et aussi sur la petite taxe d'entrée...), je vous renvoie à son site.

Actu animalière et végétale : "Les dents de la plante"

Actu littéraire :

Septembre, c'est non seulement la rentrée universitaire mais également la rentrée littéraire. Chaque année, j'attends avec impatience le "dernier" Amélie Nothomb; je sais toujours précisément quand il sort et suis la première à l'acheter à l'ouverture de la librairie. Eh oui, je suis fan! Pas du personnage mais de son écriture. Je voudrais vous faire oublier ce que vous avez pu voir de ce personnage provoquant dans les médias et vous faire entrer dans son monde à l'écriture magique. Une écriture puissante et diablement intelligente.

Le fait du prince ne fait pas exception à ce qui est devenu une règle. Aux premiers mots, vous êtes entrainé et finissez par le "dévorer" en une bouchée! Je ne vous dirai rien de l'histoire en elle-même car il est toujours détestable d'en découvrir plus que ce que l'on souhaitait. Mais pour vous donner envie, voici un extrait :

"Je me laissai ramollir dans l'eau chaude. J'étais heureux comme un champignon séché mis à tremper dans du bouillon : retrouver mon volume d'antan était délectable. J'ai toujours eu pitié des légumes lyophilisés : à quelle vie prétendre quand on a perdu son humidité ? Sur les paquets, on affirme que le produit sec a conservé toutes ses propriétés : si on interrogeait le végétal cartonneux, nul doute que son opinion divergerait. Limputrescibilité, quel ennui !" (Amélie Nothomb, Le fait du prince, Paris, Ed. Albin Michel, 2008, p.79)

Seul défaut de ce nouvel opus : son manque de longueur. La bouchée est trop petite pour celles et ceux qui vont devoir attendre une année avant la prochaine...
Voilà, pas de véritable critique, je manque clairement d'objectivité. J'essaierai de faire mieux pour le prochain livre! Si vous souhaitez plus de renseignements sur l'œuvre d'Amélie Nothomb, je vous renvoie au site de son éditeur.

Actu de la mention journalisme :

Dans le cadre du cours de M. Jobin, les étudiants journalistes, dont je fais partie, ont eu l'occasion de se déplacer à Berne hier pour visiter le Centre de presse du Palais fédéral ainsi que l'Agence Télégraphique Suisse (ATS). Visites instructives et drôles : nous avons investi les places de nos Conseillers fédéraux dans la salle réservée aux conférences de presse, certains ont tenté de lire un prompteur (pas facile d'appuyer sur la pédale !) et d'autres se sont amusés devant la caméra sur fond de Palais fédéral.

De belles et nombreuses photos prises par notre accompagnateur, M. Amez-Droz, seront bientôt diponibles sur le site du Master...

Le blog d'un journaliste en herbe

En lisant ce blog, on ne peut que se dire : quel titre pertinent ! Alexandre passe en revue l'actualité avec ses qualités de journaliste. Pas de doute que le "journaliste en herbe" sera sous peu un journaliste confirmé. Allez jeter un coup d'œil!

Premier "bonjour"

Euh... Allez, je me lance. Il faut dire que je "bloque" un peu.

Premier blog d'une fille pas spécialement douée en informatique (pas vraiment intéressée par le domaine, il faut dire) et particulièrement timide. Double effort de participer à ce séminaire donc, séminaire intitulé "Internet et nouvelles technologies" dans le cadre du master en communication et médias de l'université de Genève. Je me ferai violence pour l'alimenter régulièrement avec des sujets d'actualité.

Voilà, maintenant que le décor est posé, je vous souhaite la bienvenue sur mon blog !