Septembre, c'est non seulement la rentrée universitaire mais également la rentrée littéraire. Chaque année, j'attends avec impatience le "dernier" Amélie Nothomb; je sais toujours précisément quand il sort et suis la première à l'acheter à l'ouverture de la librairie. Eh oui, je suis fan! Pas du personnage mais de son écriture. Je voudrais vous faire oublier ce que vous avez pu voir de ce personnage provoquant dans les médias et vous faire entrer dans son monde à l'écriture magique. Une écriture puissante et diablement intelligente.
Le fait du prince ne fait pas exception à ce qui est devenu une règle. Aux premiers mots, vous êtes entrainé et finissez par le "dévorer" en une bouchée! Je ne vous dirai rien de l'histoire en elle-même car il est toujours détestable d'en découvrir plus que ce que l'on souhaitait. Mais pour vous donner envie, voici un extrait :
"Je me laissai ramollir dans l'eau chaude. J'étais heureux comme un champignon séché mis à tremper dans du bouillon : retrouver mon volume d'antan était délectable. J'ai toujours eu pitié des légumes lyophilisés : à quelle vie prétendre quand on a perdu son humidité ? Sur les paquets, on affirme que le produit sec a conservé toutes ses propriétés : si on interrogeait le végétal cartonneux, nul doute que son opinion divergerait. Limputrescibilité, quel ennui !" (Amélie Nothomb, Le fait du prince, Paris, Ed. Albin Michel, 2008, p.79)
Seul défaut de ce nouvel opus : son manque de longueur. La bouchée est trop petite pour celles et ceux qui vont devoir attendre une année avant la prochaine...
Voilà, pas de véritable critique, je manque clairement d'objectivité. J'essaierai de faire mieux pour le prochain livre! Si vous souhaitez plus de renseignements sur l'œuvre d'Amélie Nothomb, je vous renvoie au site de son éditeur.
jeudi 23 octobre 2008
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2 commentaires:
Salut!
J'aime bien ce passage... Très représentatif des images qu'elle sait faire!
Mais dis-moi, si tu devais comparer ce livre à ses anciens (j'en ai lu quelques uns), dans quelle veine est-il?
Genre tranche de vie (comme ses bouts de biographies), histoire de meurtres imprévisible ou autre chose? et avec des personnages aux noms à coucher dehors?
Pour l'instant, c'est pas encore le prochain sur ma liste, mais qui sait...
A+!
Merci, c'est le passage qui m'est tout de suite revenu en mémoire.
Pour répondre à ta question, je dirai que c'est un genre assez unique. Il n'est clairement pas autobiographique comme peuvent l'être Stupeur et tremblements ou Métaphysique des tubes (pour ne citer que ces deux-là).
Que ceux qui ne veulent pas connaître l'histoire ne lisent pas la suite!
Il y a une mort étrange au début du livre, mais la suite du roman, même si elle est fortement influencée par cet événement, ne tourne pas autour. Le personnage principal, Baptiste Bordave, va prendre l'identité du défunt, un suédois nommé Olaf Sildur. Des noms toujours bien originaux donc! Juste pour le plaisir, je voudrai mentionner celui de Prétextat Tach, premier "héros" d'Amélie Nothomb dans Hygiène de l'assassin.
L'histoire se déroule en France et en Suède; nous sommes donc bien loin de son dernier roman Ni d'Eve ni d'Adam qui se déroule au Japon.
Difficile de catégoriser ce nouveau livre ! Je t'en laisse le soin, Anonyme. N'hésite pas à me faire part de tes conclusions.
Merci pour ton message et à bientôt!
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